Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/321

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6. Ainsi notre sentiment est qu’à souper, le premier coup de vin, de bière ou de toute autre liqueur dont on fait habituellement usage, doit être bu chaud.

7. Nous pensons aussi qu’il seroit utile de boire, à chaque repas, un coup de vin où l’on auroit fait éteindre de l’or, non que l’or ait quelque vertu particulière relativement à l’estomac, mais parce que toute liqueur où l’on fait éteindre des métaux, devient ainsi éminemment astringente : nous préférons l’or à tout autre métal, parce qu’outre cette astriction qui est ici l’effet souhaité, il ne fait aucune impression de la nature de celles que font tous les autres métaux, et qui seroient presque toujours nuisibles par rapport à notre but.

8. Nous croyons de plus qu’au milieu des repas, le pain trempé dans du vin vaut mieux que le vin seul, surtout si dans ce vin où l’on veut faire tremper le pain, on a soin de faire infuser du ro-