Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/327

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qu’elle ne dessèche trop et ne laisse quelques traces de sa qualité stiptique ; la seconde est de la faire macérer pendant une heure ou deux dans de l’huile d’amandes douces, où l’on aura mis un peu d’eau-rose, avant de la faire infuser, ou de l’administrer en substance ; la troisième est de la prendre de deux manières différentes alternativement : savoir, tantôt seule, tantôt avec du sel de tartre, ou un peu de sel commun. Autrement, en enlevant la partie la plus ténue des humeurs, elle rendroit la partie restante, plus visqueuse et plus tenace.

23. Je recommanderois encore de boire, trois ou quatre fois l’an, du vin chalybé, ou quelque décoction à laquelle on auroit donné la même préparation : moyen puissant pour résoudre les obstructions. Mais il faudroit, avant de prendre ce remède, avaler deux ou trois cuillerées d’huile d’amandes douces, récemment extraite ; et, après l’avoir pris, faire un genre d’exercice qui fit agir