Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/369

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12. Quelques anciens prétendent qu’Héraclite, attaqué d’hydropisie, se fit mettre dans le ventre d’un beuf, récemment ouvert et encore chaud.

13. On emploie avec succès le sang tiré de jeunes chats pour la cure de l’érysipèle, remède dont l’effet est de restaurer et de raffermir les chairs et la peau.

14. On a essayé, avec un égal succès, d’insérer la partie restante d’un bras ou de tout autre membre coupé, et en général, une partie saignante, dans le ventre d’un animal récemment ouvert ; c’est un puissant moyen pour arrêter le sang ; celui de la partie blessée, en ver-

    vieux, et appliqué sur la partie souffrante. Elle étoit partie de ce principe : tous les remèdes nécessaires à l’homme sont dans le corps humain, principe puisé dans la Balance naturelle, ouvrage un peu extravagant, mais fécond et plein de vues. Ce principe ne nous paroît pas aussi général qu’il semble le paroître à l’auteur de ce livre ; cependant il ne laisse pas d’avoir une infinité d’applications utiles ; par exemple, la salive est pour les maux d’yeuz un excellent remède, dont je