Aller au contenu

Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/397

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ment, que les animaux terrestres ; ils ont toutefois ce besoin et se rafraîchissent un peu par leurs ouïes ; et de même que les animaux terrestres ne peuvent supporter long-temps un air trop chaud ou trop renfermé, les poissons qui se trouvent renfermés sous la glace, lorsque la surface des eaux où ils vivent, est totalement prise, ne tardent pas à être suffoqués.

20. Lorsque l’esprit vital est exposé à l’action d’une chaleur beaucoup plus forte que celle qui lui est propre, il se dissipe et se détruit, puisqu’il ne peut pas même résister à la chaleur qui lui est propre, si elle n’est fréquemment tempérée par un air frais et nouveau ; beaucoup moins encore pourra-t-il supporter une chaleur étrangère, et qui aura plus d’intensité ; c’est ce qu’on observe dans les fièvres chaudes, où la chaleur excitée par la putréfaction des humeurs, surmonte la chaleur naturelle, au point de l’éteindre et de la dissiper.

21. Le besoin et l’usage du sommeil se rapportent également au besoin de ra-