Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/413

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été aussi condamné à ce genre de supplice dont nous parlions plus haut : après que ses entrailles eurent été tirées du corps, et son cœur étant déjà dans la main du bourreau, on l’entendit prononcer quelques mots de prières ; fait qui nous paroît plus croyable que celui du bœuf dont nous venons de parler, attendu qu’ordinairement les amis du criminel condamné à ce genre de supplice, donnent de l’argent à l’exécuteur pour l’engager à lui épargner des souffrances en l’expédiant très promptement. Mais nous ne voyons pas que les prêtres aient eu aucune raison pour user d’une telle diligence dans les sacrifices.

32. Les moyens qu’on emploie ordinairement pour faire revenir les personnes tombées en syncope ou en catalepsie (attaques qui deviendroient mortelles pour quelques-unes, si on ne leur donnoit un prompt secours), se réduisent à peu près aux suivans. On leur fait avaler de l’eau de vie ou quelque cordial de toute autre espèce ; on leur fait