Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/46

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sible entre les tropiques, où les cercles qu’il décrit, sont plus grands ; il doit l’être aussi davantage dans la région supérieure, par la même raison et parce que son cours y est plus libre : en conséquence, si l’on veut s’assurer par soi-même de l’existence de ce vent général, et en avoir la sensation dans nos zones tempérées et près de la surface de la terre ; zone et région où il est beaucoup plus foible, il faut dans un temps de calme, se placer dans un air libre et sur de hautes montagnes. N’employez, pour cette expérience, que des corps très mobiles, et faites-la dans l’après-midi, tempsle vent d’est particulier souffle plus rarement, et est très foible.

DIRECTION.

Ainsi, à l’aide de girouettes ou d’autres corps aussi mobiles, placés sur le sommet d’une tour, d’un temple, etc. et dans un temps de calme, tâchez de vous assurer de ce fait par vous-même, et de