fiques faits au public par les mourans, et les fastueuses fondations, qui font partie de leurs dispositions testamentaires, sont comme des sacrifices sans sel, et des aumônes semblables aux sépulcres blanchis, qui ne renferment bientôt que corruption. Ainsi, ne mesurez pas vos dons et vos legs par la valeur matérielle de ce que vous donnez, mais par la convenance, et observez en cela, comme en toute autre chose, les justes proportions. Enfin, ne différez point ces dons jusqu’à l’article de la mort ; car, à proprement parler, un mourant donne le bien d’autrui et non le sien.
Nous ne parlerons, dans cet article, des prophéties sacrées et déposées dans les livres saints, ni des oracles des païens, ni des prédictions naturelles, mais seulement des prophéties qui ont eu un certain renom, et dont les sources sont tout-à-fait inconnues ; par exemple : on lit dans