de la médecine, lorsqu’il est privé du recours de la philosophie naturelle, ne l’emporte que de bien peu sur la routine des empyriques. Cela posé venons à la science de l’homme. Elle se divise en deux espèces. Car elle considère l’homme ou comme séparé et isolé, ou comme rassemblé et vivant en société. Nous donnons à l’une de ces deux parties le nom de philosophie de l’humanité ; et à l’autre celui de philosophie civile. La philosophie de l’humanité se compose de parties toutes semblables à celles dont l’homme lui-même est composé ; savoir : des sciences qui se rapportent au corps, et de celles qui se rapportent à l’âme.
Mais avant de suivre les distributions
futer un système qui est parfaitement d’accord avec les phénomènes ne seroit-il pas plus naturel de douter de ces raisonnemens que de ce système ? Car lorsqu’ils sont un peu composés, on n’est jamais certain de n’être pas la dupe de quelque fausse lueur et d’y avoir fait entrer toutes les considérations nécessaires.