Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/132

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particulières, constituons une science générale de la nature et de l’état de l’homme : c’est une partie qui mérite bien d’être dégagée des autres parties de cette science, et de former un corps de science à part. Elle se compose de ces choses qui sont communes au corps et à l’âme. De plus cette science de la nature et de l’état de l’homme peut se diviser en deux parties en attribuant à l’une la nature indivisible de l’homme, à l’autre le lien même de l’âme et du corps. Nous appelons la première, doctrine de l’homme individuel ; et la seconde, doctrine de l’alliance. Or, il est clair que toutes ces considérations étant communes au corps et à l’âme, et réciproques, elles ne doivent pas être assignées à cette première division en sciences relatives au corps et sciences relatives à l’âme.

La doctrine de l’homme individu se compose principalement de deux choses ; savoir : la contemplation des misères du genre humain, et celle de ses préroga-