des efféminés ; car c’est avec raison qu’on regarde la propreté du corps, et un exérieur soigné, comme l’effet d’une certaine modestie de caractère, et d’un certain respect, d’abord envers Dieu même, dont nous sommes les créatures, puis envers la société où nous vivons, enfin envers nous, qui ne devons pas avoir moins de respect pour nous-mêmes que pour les autres ; mais cette parure mensongère, où l’on fait entrer le fard et tout l’appareil de la toilette, mérite bien ces inconvéniens qui l’accompagnent toujours ; car, malgré tous ses prestiges, elle n’est jamais assez adroite pour faire entièrement illusion[1], et d’ailleurs, elle est assez embarrassante. Enfin, ses effets ne sont pas entièrement innocens, et la santé en souffre quelquefois[2].
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DES SCIENCES, L. IV. CH. I.