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DES SCIENCES, L. VI. CH. I.

nière méthode, lorsqu’on s’y attache excessivement, elle ne nuit pas moins au progrès des sciences, que ne nuiroit et ne feroit obstacle à la marche et aux succès d’une armée un général qui s’amuseroit à attaquer tous les petits châteaux et toutes les bicoques qu’il trouveroit sur son chemin. En effet, si vous gagnez la bataille, et vous attachez constamment au fort de cette guerre, toutes ces petites places capituleront d’elles-mêmes. Il faut convenir pourtant qu’il ne seroit pas trop sûr de laisser derrière soi quelque ville grande et fortifiée. C’est ainsi que, dans l’exposition des sciences, il faut, en y entremêlant les réfutations, n’en user qu’avec épargne, et seulement pour ruiner les fortes préoccupations, les gros préjugés ; mais nullement pour exciter et provoquer les doutes les plus légers.

Suit une autre différence de méthode, qui consiste à bien approprier cette méthode au sujet qu’on traite. Car autre est la manière dont on enseigne les ma-