Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/48

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tueuses, auxquelles ou donne le nom de dragons. Même oubli par rapport à la situation des pôles ; on ne nous dit point pourquoi ils sont dans telle partie du ciel plutôt que dans telle autre. Enfin il en faut dire autant de la cause qui maintient les planètes à une distance déterminée du soleil : une recherche, dis-je de cette espèce a été à peine tentée. On ne s’occupe que d’observations et de démonstrations mathématiques. Or, ces observations et ces démonstrations peuvent bien fournir quelque hypothèse ingénieuse pour arranger tout cela dans sa tête, et se faire une idée de cet assemblage mais non pour savoir au juste comment et pourquoi tout cela est réellement dans la nature. Elles indiquent tout au plus les mouvemens apparens, l’assemblage artificiel, la combinaison arbitraire de tous ces phénomènes mais non les causes véritables et la réalité des choses. Et quant à ce même sujet, c’est avec fort peu de jugement que l’astronomie est rangée parmi