Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/70

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loisir et de l’activité ; car les astrologues, s’ils ne s’abandonnoient pas eux-mêmes, pourraient tirer du dépôt de l’histoire tous ces grands événemens, comme inondations, pestes combats, séditions, morts de rois (s’il leur plaisoit), et autres semblables, et considérer quel étoit dans le même temps la situation du ciel, non suivant la méthode subtile des thèmes, mais d’après ces règles que nous avons tracées relativement aux révolutions ; et lorsqu’ils trouveroient que les événemens des deux espèces s’accordent et conspirent manifestement, ils auroient en cela un modèle raisonnable de prédictions. Quant aux traditions, il faudroit les analyser de manière, que celles qui se trouveroient en contradiction avec les raisons physiques fussent mises à l’écart, et que celles qui seroient parfaitement d’accord avec ces raisons, jouissent de toute l’autorité qu’elles méritent. Enfin, quant aux raisons physiques, les mieux appropriées à cette recherche, sont celles qui ont pour objet les appé-