n’existoient point dans la nature des choses dans le temps où la loi fut portée ; car, ou il étoit impossible d’exprimer un cas de cette espèce, parce qu’il n’en existoit point encore de tel ; ou le cas omis peut être réputé exprimé ; s’il a beaucoup d’analogie avec les cas désignés. En voilà assez sur les extensions des loix, dans les cas omis ; parlons actuellement de l’usage des exemples.
Il est temps de parler des exemples où il faut puiser le droit lorsque la loi manque. Et quant à la coutume, qui est une sorte de loi, et aux exemples qui, par un fréquent usage, ont passé en coutume et sont une sorte de loi tacite, nous en parlerons en leur lieu ; nous ne parlons ici que des exemples qui se présentent rarement et de loin en loin, et qui n’ont point acquis force de loi. Il s’agit de savoir quand et avec quelles précautions