Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/476

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Que les hommes nous critiquent autant qu’ils le voudront ; mais du moins qu’ils prêtent l’oreille, et qu’ils fassent attention à ce que nous leur disons ; et ce seroit choisir une voie d’appel très légitime (quoique peut-être un tel expédient ne fut pas des plus nécessaires) que d’en appeler des premières pensées des hommes à leurs secondes pensées, et du siècle présent à la postérité. Venons donc à cette science qui a manqué aux deux premières périodes ; car un si grand bonheur ne leur fut point accordé, je veux dire, à la théologie sacrée, à celle qui est inspirée par la divinité même, et qui est, par rapport à tous les travaux et tous les voyages humains, comme le port, le lieu du repos.