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Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/478

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sinon à nous acquitter de notre vœu, après avoir achevé notre entreprise ? Cependant reste encore la théologie sacrée ou inspirée. Mais si nous prenons le parti de la traiter avec un peu de suite, il nous faut passer de cette petite barque de la raison humaine, dans le vaisseau de l’église, le seul qui soit pourvu d’une boussole divine pour diriger sa course ; car ce ne sera plus assez de ces étoiles philosophiques qui jusqu’ici ont éclairé notre navigation. Le mieux peut-être seroit de garder le silence sur ce sujet. Ainsi, quant aux divisions régulières de cette science, nous n’en parlerons point ici. Nous ne laisserons pas cependant de donner aussi sur ce sujet quelque léger essai, proportionné à notre peu de capacité en ce genre, et seulement à titre de vœu : ce que nous faisons d’autant plus volontiers, que nous ne trouvons, dans le corps de la théologie, aucun département, aucun canton entièrement désert eu inculte ; tant les hommes ont eu de soin et d’attention pour semer, soit le bon grain, soit l’ivraie.