Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/92

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peur de désirer ; garde-toi de désirer, de peur de craindre, sentent trop la défiance et la pusillanimité.

CONSTANCE XXIII.
pour.

La base des vertus est la constance.

Malheureux qui ne sait pas lui-même ce qu’il sera un jour.

La foiblesse de l’esprit humain le rend incapable de s’accorder avec les choses ; qu’il soit du moins d’accord avec lui-même.

La constance donne aux vices mêmes un certain éclat.

Si à l’inconstance de la fortune nous joignons notre propre inconstance, dans quelles ténèbres allons-nous vivre ?

Il en est de la fortune comme de Protée pour peu qu’on persévère on la force de reparoître sous sa véritable forme.

contre.

La constance, semblable à une por-