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CHAPITRE III.
Signes qui décèlent le vice radical des sciences et de la philosophie régnantes.

LXXI.

Les sciences que nous possédons aujourd’hui nous sont presque entièrement venues des Grecs ; car ce que les auteurs romains, arabes, ou encore plus modernes, ont pu y ajouter, n’est pas d’un grand volume ou d’un grand prix ; et quelles que puissent être ces additions, il est toujours certain qu’elles ont pour base ce que les Grecs avoient inventé[1].

  1. Et ce que les Grecs nous ont transmis, avoit pour base les inventions des Égyptiens et des Indiens, ou peut-être celles de ce peuple encore plus ancien dont parle M. Bailly. Quoi qu’il en soit, à proprement parler, les Grecs ne furent inventeurs ni dans les arts ni dans les sciences mais tout au plus d’élégans imitateurs ils furent, parmi les an-