Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/126

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ter ces mêmes expériences par rapport aux liquéfactions. On pourroit éprouver encore d’une autre manière les effets de cette chaleur ; savoir : en employant un tube semblable à ceux des thermomètres : mais qui, au lieu d’une boule eût, à sa partie supérieure et extérieure, une concavité. On mettroit dans cette concavité extérieure de l’esprit de vin bien rectifié, avec un couvercle, afin qu’il conservât mieux sa chaleur. Cela posé, il faudroit voir si l’esprit de vin, en vertu de sa chleur potentielle, ne pourroit pas faire baisser l’eau dans le tube[1].

Au 25e. affirmatif,… ce 30e. négatif.

Les plantes aromatiques, et en général celles qui ont une saveur âcre, sur-tout prises intérieurement, excitent une sensation de chaleur. Ainsi il faut voir sur quelles autres matières elles produisent

  1. Il s’agit toujours du thermomètre de Drebbel, dont la partie la plus ample est en haut ; mais avec la différence de construction indiquée ici.