Que notre histoire naturelle soit encore bien pauvre et bien incomplète, c’est ce dont on aura d’autant moins de peine à s’apercevoir, que, dans les tables précédentes, au lieu d’une histoire et de faits bien constatés, nous insérons quelquefois de pures traditions, de simples ouï-dire (sans oublier pourtant la précaution d’y joindre quelqu’avertissement qui mette le lecteur en état de distinguer les faits douteux, de ceux qui sont appuyés sur de plus graves autorités) ; nous sommes et souvent obligés d’employer ces expressions : c’est un fait à vérifier, une expérience à tenter ; ou encore, ce point auroit besoin d’être éclairci par des observations plus exactes.
(a) L’exposé de ces faits doit être purement historique, etc. Pour bien saisir l’esprit de la métho-