Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu/16

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ce nom de forme, que nous employons d’autant plus volontiers, qu’il est usité et familier

III.

Ne connoître la cause de telle ou telle nature (par exemple, de la blancheur ou de la chaleur), que dans certains sujets, c’est n’avoir qu’une science imparfaite ; et n’être en état de produire tel effet que dans certaines matières choisies parmi celles qui en sont le plus susceptibles, c’est également n’avoir qu’une puissance imparfaite. Disons plus, si l’on ne connoît que les causes matérielle et efficiente, sortes de causes variables et passagères, qui ne sont, à proprement parler, que de simples véhicules, des causes déférentes, à la faveur desquelles la forme passe dans certains sujets seulement, on pourra tout au plus obtenir quelques résultats nouveaux, dans une matière analogue, jusqu’à un certain point, à celles sur lesquelles on a déjà opéré, et d’ailleurs suffisamment pré-