Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/226

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la moyenne région de l’air, où règne en tout temps un froid glacial, s’y condensent et s’y réunissent en gouttes de pluie, en grêlons, en flocons de neige, etc. puis retombant, ou immédiatement dans les ruisseaux, les rivières, les fleuves et la mers ou, médiatement, par la pente des montagnes, retournent, par les lits de ces grands et petits courans, à la mer d’où elles sont sorties en grande partie, et sortiront de nouveau en vertu des mêmes causes, pour y retourner encore par les mêmes chemins.

4. Les débris de tous les composés qui se trouvent à la surface de notre globe, flottent dans l’atmosphère pendant un certain temps, et y circulent aussi par des causes et un méchanisme fort analogues. Car toutes les régions de cette surface, sur-tout les deux zônes tempérées, se trouvent placées entre les extrêmes du chaud et du froid, soit de haut en bas, soit dans la direction des méridiens. Or, comme la force contractive, dont le maximum est au nord, en tout temps (du moins pour notre hémisphère), et dans la moyenne région de l’air, durant l’été, ou à la surface de la terre, durant les grandes gelées, est rarement en équilibre avec la force expansive, dont le maximum est dans la zone torride eu tout temps ; et à la surface de la terre, durant l’été, ou dans la moyenne région de l’air, durant les grandes gelées,