Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/225

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ainsi de suite : les artères combinées avec les veines, formant deux longs canaux qui, eu s’abouchant par leurs extrémités, forment ainsi un seul canal, continu, rentrant sur lui-même et fermé *7. De ces oscillations des deux ventricules du cœur, lesquels alternent l’un avec l’autre, et dont chacun alterne avec son oreillette respective, il doit résulter et il résulte en effet un mouvement de circulation dans toute la masse du sang : mouvement qui a également lieu dans toute l’étendue des limites du globe terrestre, mais par un méchanisme un peu différent.

3°. Par exemple, les eaux de l’océan, des rivières, fleuves, lacs, etc. dilatées, atténuées et sublimées par l’action des rayons solaires et par celle des vents, après avoir flotté durant quelque temps dans l’atmosphère, sous la forme de vapeurs, tantôt visibles, tantôt invisibles, s’élevant jusqu’à

 *7.  Dans la description de ce canal continu, pour simplifier, an peut faire abstraction des branches ou rameaux de l’aorte qui abouchent avec le ventricule gauche, par le moyen de l’oreillette gauche et de la veine cave qui abouche avec le ventricule droit ; ainsi que du chemin que fait le sang chassé par le ventricule droit, et porté par l’artère pulmonaire dans les poumons : puis rapporté, par la veine pulmonaire, au ventricule gauche ; l’essentiel ici étant d’avoir un canal continu, fermé, formant une courbe rentrante, et communiquant avec deux cavités qui se dilatent et se contractent alternativement.