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latifs au froid, et il nous paroît qu’on en trouvera de tels :
En exposant les corps sur des tours élevées, durant les gelées âpres ;
En les plaçant dans des caves et autres souterreins ;
En les entourant de neige et de glace ;
En les descendant au fond des excavations très profondes et faites dans cette vue[1] ;
En les tenant au fond des puits ;
- ↑ Bacon ignoroit un fait dont on s’est assuré depuis ; savoir : que, jusqu’à une certaine profondeur, par exemple, jusqu’à quatorze toises au-dessous du rez-de-chaussée (ce qui est à peu près le profondeur des caves de l’observatoire de Paris), et à quelques toises plus bas, le thermomètre se tient constamment au dixième degré (échelle de Réaumur) ; mais qu’au-dessous, la chaleur va toujours en augmentant à mesure qu’on descend, ce qu’on regarde avec raison comme une preuve de l’existence du feu central ; conclusion d’autant mieux fondée, que ces différences sont à peu près les mêmes dans toutes les contrées et sous tous les climats. (Voyez les notes de M. de Buffon, à le suite des époques de la nature.)