Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/257

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

En les tenant plongés dans le mercure ou dans d’autres métaux (liquéfiés) ;

En les plongeant dans les eaux qui ont la propriété de pétrifier le bois[1] ;

En les enfouissant dans la terre, à l’exemple des Chinois, qui, À ce qu’on rapporte, emploient ce moyen pour la fabrique de la porcelaine : on dit que les matières qu’ils destinent à cela, demeurent dans la terre pendant quarante ou cinquante ans, et qu’ils les lèguent à leurs héritiers comme des espèces de mines artificielles[2] ;

  1. Les relations qui parlent de ces eaux pétrifiantes, ne disent point qu’elles soient plus froides que d’autres ; il paroît qu’elles sont seulement chargées de particules pierreuses et fort atténuées, qui, en se déposant une à une et fort lentement dans les pores du bois, y forment une sorte d’incrustation.
  2. Sur la fin de 1774, et au commencement de 1775, j’étois à Canton en Chine, où je me liai avec plusieurs missionnaires ex-jésuites, entr’autres avec le père Lefebvre, qui étoit là depuis 1735, qui y avoit vu l’amiral Anson, et qui revint avec