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Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/153

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nus, provoque cette partie à l’expulsion ; que la moutarde excite l’éternuement, etc. que toute substance qui, par son acrimonie, irrite l’organe de la vue, tire les larmes. Aussi voit-on que tous les purgatifs doivent leur effet à une certaine irritation, outre le tiraillement occasionné par les flatuosités. Or, l’effet de cette irritation, lorsqu’elle est portée au plus haut degré, ne vaut guère mieux que cette corrosion, qui est l’effet des substances vénéneuses ; et c’est ce qu’on éprouve quelquefois lorsqu’on fait usage de l’antimoine, sur-tout quand on l’administre à des sujets dont le corps n’est pas rempli d’humeurs ; car, lorsque les humeurs abondent, elles garantissent les parties[1].

38. La troisième cause est l’attraction ;

  1. Parce qu’alors les parties attaquées par le médicament sont moins à nud, et qu’alors le médicament agit plus sur les fluides visqueux qui revêtent ces parties, que sur ces parties mêmes. C’est une sorte de tapisserie qui garantit la muraille.