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Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/265

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vérité que d’utilité. Ainsi, nous allons, suivant notre méthode ordinaire, joindre la théorie à la pratique.

101. Tous les sons possibles se divisent en deux classes ; savoir : les sons musicaux, communément appelés tons, dont toute espèce d’harmonie est composée[1], et qui sont toujours égaux (toujours les mêmes, uniformes), classe où l’on peut ranger les chants, les sons, tant des instrumens à vent ou à cordes, que des voix modulées ; enfin, ceux des cloches, des timbres, etc. et les sons non musicaux, sons toujours inégaux, tels que la voix d’un homme qui parle, qui murmure ou qui chuchote, les voix des animaux terrestres, et celles des oiseaux, (à l’exception des oiseaux chan-

  1. L’harmonie et la mélodie, devoit-il dire ; dont l’une est l’effet de la succession de certains tons ; et l’autre, l’effet de leur simultanéité, ou de leur succession extrêmement rapide ; car la simultanéité rigoureuse n’est rien moins qu’une condition absolument nécessaire dans l’harmonie.