Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/278

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111. Actuellement s’agit-il de savoir pourquoi, parmi les sons, il en est qui flattent l’oreille, et d’autres qui la choquent ? Il sera plus facile de rendre raison de cette différence, en comparant les sons de ces deux espèces aux objets qui peuvent flatter ou choquer la vue. Or, abstraction faite de la représentation des formes, qui ne sont que des objets secondaires, et qui ne plaisent ou ne déplaisent qu’autant qu’on se rappelle des formes semblables, il est deux choses qui flattent la vue ; savoir : les couleurs et l’ordre. Le plaisir que procure la vue des couleurs, a de l’analogie avec celui que fait éprouver un ton simple et unique. Mais le plaisir qui naît de la vue de l’ordre, est l’image de celui qui naît de l’harmonie. Voilà pourquoi ces formes régulières qu’on donne aux arbres dans les jardins, ou aux tapis de ver-

    large, empiétant alors un peu tantôt sur l’intervalle du re à l’ut, tantôt sur celui du re au mi, il en résultera des quarts ou d’autres parties de tons.