Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/109

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La bougie où il entroit de la sciure de bois fut celle qui dura le moins ; sa lumière fut d’abord assez claire et assez vive, ce qui dura jusqu’à ce qu’elle fût en partie consumée ; mais ensuite la sciure de bois se ramassant autour de la mèche, forma ainsi un lumignon fort gros et fort long, qui rendit la flamme très obscure ; en sorte que la durée de cette bougie fut de moitié moindre que celle de la bougie de cire pure.

La seconde, pour la promptitude à se consumer, fut celle qui étoit en partie composée d’huile ou de beurre ; elle dura d’un cinquième moins que la bougie de comparaison (celle de cire pure).

Au troisième rang fut cette bougie de cire pure.

Au quatrième, celle où l’on avoit fait entrer du sel commun, et dont la durée fut d’un huitième plus longue que celle de la dernière.

Au cinquième, celle où il y avoit de l’eau-de-vie ; sa durée excéda d’un cinquième celle de la bougie de comparaison.