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Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/139

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397. On peut encore juger de la qualité des eaux par la nature du sol sur lequel elles coulent ; en un mot, par celle de leur lit. Au premier rang ; pour la limpidité, la saveur et la salubrité, est celle qui coule sur de petits cailloux ; au second rang, celle qui coule dans un lit dont les parois sont revêtues d’argile on de terre glaise ; au troisième, celle qui est sur un fonds de craie ; au quatrième, celle qui se trouve sur le sable : la pire est l’eau bourbeuse et dormante sur un fonds de vase ou de limon. Il ne faut pas non plus trop se fier à celles qui ont une saveur douce ; car on en tronve ordinairement de telles au-dessous des grandes villes, d’où elles entraînent et charrient beaucoup d’immondices.

    si elles sont près du sommet, l’épaisseur de terre qu’elles traversent est très petites et si elles viennent d’une autre montagne, elles traversent une épaisseur de terre beaucoup plus grande, et elles se mêlent beaucoup plus avec d’autres eaux, que celles qu’on trouve dans les vallées.