Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/156

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cendres, et dans l’eau chargée de sel.

Ensuite le bled non macéré et non arrosé.

Immédiatement après, le bled arrosé d’eau chaude deux fois par jour.

Enfin, le grain macéré dans du vin clairet.

Le bled macéré dans ces trois dernières liqueurs, leva moins vite que le bled non préparé, et il paroît que cette macération lui fut plus nuisible qu’utile.

Le bled macéré dans la malvoisie ou dans l’esprit de vin, ne leva point du tout[1].

Ces expériences judicieusement appli-

    et ne plantons que des idées, les cultivateurs en auront bien d’autres. Au reste, sur de telles questions, il ne faut s’en rapporter ni aux raisonneurs qui ne font point d’essais, ni aux praticiens qui ne veulent pas qu’on en fasse, et qui prennent la routine pour l’expérience ; mais à l’expérience même faite d’abord en petit, puis en grand.

  1. Il auroit dû faire aussi quelque épreuve sur l’eau-de-vie, pure ou mêlée avec l’eau, en différentes proportions.