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Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/210

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fer sur un autre tronc, et ainsi de suite, jusqu’à la quatrième année, où l’on cesseroit d’y toucher, lorsque l’ente rapporteroit, elle donneroit de plus beaux fruits qu’elle n’en eût donné par une seule greffe[1].

Nous aurions beaucoup d’autres expériences et d’autres observations à donner sur ce sujet ; mais nous croyons devoir les renvoyer au lieu qui leur est propre, et où nous traiterons cette matière ex-professo.

455. En étêtant un figuier[2], au mo-

  1. On pourroit aussi tenter la greffe sur greffe ; je veux dire qu’après avoir greffé en fente sur un tronc une branche un peu forte, on pourrait greffer en écusson sur cette branche. Par la mème raison que la sève modifiée par le sauvageon, vaut mieux que la sève tirée immédiatement de la terre ; cotte sève, modifiée par la première ente, vaudroit peut-être mieux que celle qui est immédiatement fournie par le sauvageon. Du moins, ce raisonnement n’ayant rien d’absurde, son résultat mérite d’être vérifié par l’expérience.
  2. En rasant la sommité seulement.