Cette page n’a pas encore été corrigée
velle ébullition. Enfin, je présume qu’il ne seroit pas inutile de mêler à la liqueur quelque substance qui pût réveiller et ranimer ses esprits ; par exemple : de mettre dans les bouteilles du nitre, de la chaux, etc.[1]. On n’ignore pas que la crême se forme plus vite, et s’élève plus promptement à la surface, lorsqu’on tient le vaisseau qui contient le lait, plongé dans de l’eau très froide ; il paroît qu’alors c’est le froid virtuel de l’eau qui précipite le petit lait[2].
316. On s’est assuré par l’expérience,
- ↑ Ou de l’alun, du sucre, etc. ce qui fait mousser la liqueur.
- ↑ La crème, qui est une espèce de coagulum, se forme plus vite dans le cas supposé ; parce que l’effet propre du froid est de rapprocher les parties, de multiplier leurs contacts réciproques, et de coaguler. Mais, pour mieux s’assurer de la véritable cause ; il faudroit plonger un certain nombre de petits vaisseaux remplis de différentes portions du même lait, dans différentes eaux de plus en plus froides ; enfin, dans un mélange de glace et de salpêtre pilés.