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Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/26

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317. Quant à la maturation des fruits, elle est opérée par toutes les causes dont l’effet général et commun est de rappeler aux parties extérieures les esprits, qui alors, en se portant successivement dans toutes, et s’y arrêtant en partie, à mesure qu’ils y passent, se distribuent ainsi plus également dans le tout ; à quoi il faut joindre un certain degré de concoction ou de digestion des parties grossières, qui a pour cause la chaleur, le mouvement, l’attraction ; enfin, un commencement de putréfaction, genre d’altération dont les premiers degrés ont quelque analogie avec la maturation.

318. Nous avons nous-mêmes fait autrefois quelques expériences dans cette vue, sur un certain nombre de pommes de même espèce et de même qualité ; nous en mîmes dans du foin, dans de la paille, dans le fumier, dans de la chaux, dans de la cendre, etc. quelques autres furent couvertes d’oignons ou de pommes sauvages ; d’autres enduites de cire ; d’autres encore simplement renfermées