Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/356

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sur les murailles. Mais d’où sortent ces plantes ? Est-ce du milieu de la pierre, de la brique ou du ciment, ou encore des lézardes, ou enfin des joints ? C’est une question qu’on ne s’est pas encore mis en état de décider par des observations assez exactes en ce genre. Quant à ces sureaux ou à ces frênes qui croissent quelquefois sur de vieilles tours, il est visible qu’ils sortent des lézardes ou des joints ; puisqu’en prenant leur accroissement, ils écartent les pierres. Mais on peut demander encore si c’est le ciment, le mortier qui produit ces végétations, ou si elles proviennent seulement des graines que les oiseaux laissent tomber dans les ouvertures. On voit aussi des plantes croître sur les rochers ; mais on doit supposer qu’elles sont produites par la terre qui s’y trouve. Enfin, on a observé que de grands arbres qui croissent dans les carrières, enfoncent leurs racines dans la pierre même.

570. Au fond des mines d’Allemagne, nous dit-on, croissent des plantes de plu-