Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/444

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tre rose, et assez semblable à cette espèce de chèvre-feuille, connu en Angleterre sous le nom de hunier ou de perroquet[1].

647. On sait que l’orge, destiné à faire de la bière, après qu’on l’a fait macérer pendant trois jours, puis séché, enfin, répandu sur un plancher sec, y germe, et lève de la longueur d’un demi-pouce ; accroissement d’autant plus sensible, qu’on le retourne et le remue moins souvent, ce qui dure jusqu’à ce que toute sa force soit épuisée. Le froment, traité de la même manière, présente le même phénomène. Faites un essai de ce genre sur les pois et les fèves. Il ne faut pas confondre cette expérience avec celle de l’immortelle, qui végète hors de terre, et dont nous avons parlé dans la pre-

  1. Parce que, sur ces chèvre-feuilles, on voit deux fleurs l’une sur l’autre, comme, dans les petits vaisseaux, l’on voit les huniers au-dessus des basses voiles ; et dans les grands, les perroquets au-dessus des huniers.