Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/61

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tenir les esprits dans leur intérieur, et d’en empêcher l’émission[1].

344. La seconde cause est l’astriction ; car la dissolution et l’astriction dépendant de deux mouvemens diamétralement opposés, il est clair que la dernière doit être un obstacle à la première[2]. Aussi voit-on que les médicamens connus sous le nom d’astringens, sont éminemment anti-putrides, et c’est en vertu d’une semblable propriété, qu’une petite quantité d’huile de vitriol (d’acide vitriolique) suffit pour prévenir ou retarder assez long-temps la putréfaction de l’eau,

345. Le troisième moyen est tantôt l’exclusion, tantôt l’admission de l’air

  1. D’ailleurs, toute dissolution n’étant autre chose que la séparation des parties du composé, et l’effet du froid étant de rapprocher ces parties, il est clair que son effet direct est d’empêcher, d’arrêter ou de retarder la dissolution. Cette vérité, ainsi présentée, devient triviale, et n’en vaut que mieux.
  2. Voyez la note précédente.