Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu/94

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de influence sur l’atmosphère, et par conséquent la faculté d’y occasionner des plus violentes agitations.

Observation sur les feux souterrains.

360. Au rapport d’un ancien auteur, dans certains cantons de la Médie, on voit des flammes s’élancer du sein de la terre, même dans les plaines ; mais des flammes claires, pures, et non accompagnées d’une éruption de fumée, de cendres, de pierre ponce ou de lave, comme celles qui paroissent dans les éruptions volcaniques. La raison manifeste de cette différence est, que les flammes qui s’élancent du sol de ces plaines, ne sont point d’abord comprimées, ni en partie étouffées, comme elles le sont dans l’intérieur des montagnes connues sous le nom de volcans ; ou dans les tremblemens de terre accompagnés d’éruptions de flammes. Il y a aussi des feux obscurs qui couvent, pour ainsi dire, sous les roches, et qui ne produisent aucune flamme spontanée ; mais, si l’on verse de l’huile sur