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Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/127

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pour attirer les poissons. Je n’ai pas encore rassemblé assez d’observations de ce genre, pour pouvoir décider si, lorsqu’une personne étant plongée dans l’eau et nageant sur le dos, regarde des objets placés dans l’air, ils lui paroissent amplifiés ou diminués. Car, lorsque l’objet est plongé dans le milieu le plus dense, l’œil étant placé dans le milieu le plus rare, il paroît toujours amplifié, comme on s’en est assuré par une infinité d’expériences : mais l’objet placé dans le milieu le plus rare, paroît-il plus grand ou plus petit à l’œil placé dans le milieu le plus dense ? C’est ce qu’il faudroit savoir, et ce que j’ignore.

762. Il faudroit faire aussi de nouvelles expériences pour savoir si des rayons réfléchis seroient susceptibles de réfraction comme les rayons directs. Par exemple, prenez une pièce d’argent, mettez-la dans une cuvette vide, éloignez-vous jusqu’à ce que vous cessiez d’apercevoir la pièce, votre œil se trouvant un peu au-dessous de la ligne droite qui part