Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/128

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de cette pièce, et qui rase le bord du vaisseau ; puis remplissez d’eau la cuvette (et remettez-vous au point où vous aviez cessé de la voir), alors vous la verrez, mais elle vous paroîtra dans un lieu différent de celui où vous l’aviez vue d’abord, ce qui sera l’effet de la réfraction[1]. Actuellement, pour revenir à l’expérience que nous avons principalement en vue, mettez un miroir dans cette cuvette ; je suppose qu’alors les rayons réfléchis par lesquels vous verrez la pièce, se seront réfractés, comme les rayons directs par lesquels vous l’avez vue dans le second cas de l’expérience précédente[2], et que les rayons réfléchis

  1. L’original anglois dit, de la réflexion ; mais c’est une faute de copiste : dans le second cas, on verra la pièce par des rayons de lumière, qui, en passant de l’air dans l’eau, se seront réfractés ou rompus de haut en bas, et pourront ainsi parvenir à l’œil, qui, à cette distance, se trouve place trop bas pour la voir par des rayons droits : cette pièce paroîtra aussi beaucoup plus grosse.
  2. Les rayons droits sont ceux qui n’ont pas