Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/158

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léger qu’on sait y exciter[1]. Mais on peut conjecturer qu’ils parviennent à ce but, en faisant d’abord passer l’air par un canal étroit, qui va ensuite en s’élargissant, et se termine par un évasement (ce qui en occasionnant dans ce fluide des espèces de réflexions multipliées, lui imprime un mouvement circulaire), plutôt qu’à l’aide de ces tuyaux pratiqués dans les murs, et dont nous parlions plus haut[2].

  1. Avantage qu’il ne seroit pas fort difficile de se procurer en France ; il suffirait pour cela de multiplier ce que nous appelons des ventouses, de tenir bouchées, durant l’hiver toutes celles qui ne seroient pas destinées à empêcher les cheminées de fumer, et de les déboucher toutes durant l’été : effet qu’on obtiendrait plus sûrement et à moins de frais en pratiquant aux ventouses ordinaires de petits tuyaux dont l’orifice seroit tourné vers l’intérieur de l’appartement, débouché durant l’été, et bouché durant l’hiver.
  2. C’est une indication vague et obscure de ce que les physiciens appellent un ventilateur ; et les marins, une trombe. Les ventilateurs sont connus ; quant à cette trombe, ce n’est qu’une espèce