Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/167

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lun[1] ; substances dont l’une est onctueuse, et l’autre astringente. Il n’est plus douteux que ces substances n’aient toutes deux la propriété de retenir la partie volatile de cette liqueur, et de l’empêcher de s’élever. Cette même expérience pourroit être tentée sur d’autres vins, et même sur la bière forte ; je veux dire qu’il faudroit mettre dans ces liqueurs, tandis qu’elles fermentent, ces substances dont nous parlons, ou d’autres semblables, dont l’effet seroit peut-être de les rendre moins fumeuses et moins échauffantes.

Observations sur le feu grégeois et autres feux artificiels.

783. On sait que le feu grégeois ne

  1. On sait que l’alun a la propriété de rendre le vin mousseux ; propriété qui, à la première vue, semble un peu opposée au but de cet article. Cependant, comme l’alun ne produit cet effet que par sa viscosité, il se peut qu’en liant davantage les parties de la liqueur, et en augmentant leur cohérence, il la rende, par cela même, moins pénétrante, moins volatile et moins capiteuse.