ses qui se sont élevées de la terre, elles se réfléchissent, pour ainsi dire, et retombent sur l’hiver.
814. Un été et un automne chauds et sur-tout si la chaleur et la sécheresse se prolongent fort avant dans le mois de septembre, annoncent que le commencement de l’hiver sera fort doux ; que le froid ne se fera sentir que vers la fin de cette saison, et se prolongera dans le printemps ; un automne chaud et sec, après un été de même nature, annonçant que la chaleur et la sécheresse dominent encore, et que les vapeurs aqueuses, qui ordinairement diminuent l’une et l’autre, dans cette saison, ne se sont pas élevées en assez grande quantité pour produire ce double effet.
815. Un hiver fort doux et où l’on voit encore de la verdure, pronostique un été chaud et sec, les vapeurs se tournant alors en pluie durant l’hiver ; vapeurs qui, dans le cas opposé, auroient été fixées par la gelée, et se seroient ensuite répandues dans le corps de l’atmosphère,