Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/222

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à la fin du printemps, et durant tout l’été de l’année suivante.

816. Lorsque les oiseaux de passage paroissent de bonne heure, ils annoncent une température semblable à celle des pays d’où ils viennent : par exemple, si les oiseaux accoutumnés aux climats froids, comme les corbeaux, les outardes, les bécasses, etc. viennent des régions septentrionales plutôt qu’à l’ordinaire, on peut les regarder comme autant de courriers qui annoncent l’approche de l’hiver. Mais, si ce sont des oiseaux du pays même, qui paroissent ainsi avant le temps, ils pronostiquent une température analogue à celle de la saison où ils paroissent ordinairement. Par exemple, si les hirondelles, les chauve-souris, les coucous et autres oiseaux semblables, qui ne paroissent ordinairement qu’au commencement de l’été, se montrent de bonne heure, c’est un présage de grandes chaleurs pour l’été suivant[1].

  1. Voyez le tableau raisonné de pronostics à la fin de cette Centurie.