Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/341

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Observation sur l’écarlate.

886. Dans plusieurs contrées, sur-tout dans la Céphalonie, croît un arbrisseau connu dans le pays sous le nom de chêne verd ou de chêne nain ; sur les feuilles duquel se forme une espèce de tumeur ou d’ampoule, d’où l’on tire une poudre d’un rouge vif. Cette poudre, peu de temps après qu’on l’a recueillie, se change en vers, qu’on tue, dit-on, à l’aide du vin, dès qu’ils commencent à s’animer. C’est de cette poudre qu’on tire la couleur connue dans le commerce sous le nom d’écarlate.

Observations relatives à certain genre de maléfices.

887. En Xaintonge, on connoît un moyen pour rendre un homme inhabile à la génération ; moyen également pratiqué en Gascogne, où l’on appelle cela

    riger la construction de toutes les machines de ce genre.