Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/372

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(L) Bernardin de Saint-Pierre a observé avec raison que, vers la fin de l’automne, et durant tout l’hiver, il doit se former, dans la région circumpolaire de chaque hémisphère, une grande coupole de glaces, de neiges, etc. dont le plus grand arc est d’environ 2 000 lieues ; et la moitié, à peu près de 1 000. Mais cette coupole peut se former plutôt ou plus tard, elle peut avoir plus ou moins d’étendue ; et son bord méridional s’avancer plus ou moins vers le sud, soit durant tout l’hiver, soit à telle époque déterminée. Cela posé, si la coupole boréale (la notre) se forme très tard, et si son bord méridional s’avance peu vers l’équateur, cette partie de l’air boréal qui, après avoir passé dessus, se portera d’abord dans nos contrées, n’y arrivera qu’après avoir poussé vers nous tout l’air intermédiaire qui sera beaucoup plus chaud, et après avoir traversé lui-même de vastes régions où la surface de la terre ne sera pas encore très refroidie ; la masse d’air qui lui succédera, et qui se sera refroidie beaucoup plus, soit on léchant la partie la plus septentrionale de

    relatives au même objet, ou toutes celles d’un même auteur, comme l’ordre naturel semble l’exiger, nons mettons ensemble, et au commencement, les plus longues explications, afin d’y renvoyer des numéros suivans, et d’épargner au lecteur beaucoup de répétitions. L’ordre naturel étant indiqué, on sera maître de le rétablir.