Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/377

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nous multiplions ces comparaisons, prouve la généralité de la loi ; car, si elle étoit particulière, ces analogies seroient plus rares ; et une grande vérité, quand elle est saisie, multiplie nécessairement les images ; parce qu’elle se montre partout, et dans celui qui la dit, et dans ceux qui l’écoutent.

7°. (B) Un été très froid et très humide est encore l’annonce d’un hiver très rigoureux ; voyez l’explication au n°. 813 : nous rejetons ce signe qui nous paroît faux.

8°. (B) La multiplication excessive des baies de l’églantier, des graines de l’épine blanche, des mûres de buisson, etc. fournit le même pronostic. L’explication se trouve au n°. 812.

9°. (B) On doit encore s’attendre à un hiver très rigoureux, lorsque les lambris, les parquets, les portes, les carreaux, les marbres et autres pierres, les auvents, les toits, sont fort secs sur la fin de l’automne ; temps où ordinairement ils sont humides, et où l’eau même dégoutte des corps en pente, sur-tout le matin : l’explication au n°. 812.

10°. (L) La chute tardive des feuilles annonce aussi un grand hiver, et nous a fourni cette indication dans les années 75, 83 et 93[1].

  1. Je ne puis l’appliquer à un plus grand nombre d’années, parce que j’ai vécu onze à douze ans hors de France.