Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/49

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et le malade les supporte aisément[1]. Dans le premier cas, elles ont pour cause l’état violent des esprits et leur réaction du centre à la circonférence ; ou encore un mouvement de corrélation qui a lieu lorsque la nature, n’ayant pas assez de force pour expulser la matière morbifique de la partie où est son principal siège, elle détermine, par un dernier effort, une expulsion vague et universelle.

Observations relatives aux vers-luisans.

712. La nature des vers-luisans n’a pas encore été approfondie par des ob-

  1. Pour donner une idée de ses explications, je vais traduire ce passage mot à mot : mais, dans ces maladies, qui sont chassées par les sueurs, cette excrétion dégage et allège ; parce qu’alors la sueur est critique et pousse au-dehors la matière nuisible. Il y a, dans cette explication, trois pléonasmes. Ces sueurs sont d’autant plus salutaires et curatives, qu’à mesure que la maladie s’en va, le malade se porte mieux ; ce qui le soulage beaucoup : explication fort instructive.