Page:Badin - Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’Expédition, 1897.djvu/160

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lui donnerait une réponse ; il devait comprendre qu’une affaire aussi importante ne pouvait pas se traiter légèrement ; ils avaient la responsabilité des hommes, etc. Tout ce qu’il put obtenir, ce fut la promesse qu’on enverrait prochainement à Maevasamba un médecin-major de première classe pour visiter l’installation de l’ambulance. Si le rapport du médecin-major était favorable, alors seulement on pourrait envoyer à ladite ambulance des anémiés et des convalescents assez solides pour supporter le voyage de Majunga à Maevasamba.

Faute de mieux, le vieux Daniel dut se contenter de ce maigre résultat ; mais il était de fort méchante humeur lorsqu’il quitta Majunga.