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CHAPITRE V

Infirmière et capitaine


Quand il rentra à Maevasamba, l’oncle Daniel n’était pas encore calmé. Marguerite le consola très gentiment en lui persuadant que, somme toute, elle n’était pas autrement fâchée d’avoir encore quelques jours de répit devant elle, attendu que ses petites installations n’étaient pas encore tout à fait prêtes. Le docteur Hugon réclamait, de son côté, un appareil distillatoire, dans la crainte que l’eau du ruisseau d’Antsingo, qui alimentait Maevasamba, ne vint à s’altérer quelque jour, pour une cause ou pour une autre. Il désirait également une machine à fabriquer de la glace qui, pendant les heures chaudes de l’après-midi, pourrait rendre d’inappréciables services.

« Tu auras ton appareil distillatoire, dit Daniel à son vieil ami. Quant à ta machine à fabriquer de la glace, j’en ai vu une montée à Majunga par un individu de Bourbon et qui fonctionne parfaitement ; je te promets de t’